En France, elles sont environ 20 000 à exercer le métier de sage-femme. Placée au même titre que les autres professions de santé, la fonction de cette dernière est malheureusement encore méconnue aujourd’hui. Pourtant, ces professionnelles sont les grandes expertes de la maternité, assurant un suivi régulier dès le premier jour de grossesse jusqu’aux semaines post-natales.
Le suivi et l’accompagnement pendant la grossesse
Dès l’annonce de la grossesse, la sage-femme prend en charge la future maman afin d’en assurer le suivi. Ce programme est constitué d’une série de consultations prénatales que la professionnelle peut réaliser à l’hôpital ou dans son cabinet. De par ses compétences acquises en école médecine, la sage-femme est capable de diagnostiquer une grossesse à risque, mais doit passer le relais à un médecin en cas de grossesse ou d’accouchement pathologique. À partir du huitième mois de la grossesse, la spécialiste de la maternité peut prendre en charge les cas d’urgences, notamment si la future maman commence à souffrir de douleurs au ventre. Une fois que la grossesse franchit le sixième mois, la sage-femme doit préparer la femme enceinte à l’accouchement.
En guise d’exemple, consultez le site d’Audrey Besnier, afin d’avoir une idée sur les services offerts par cette professionnelle pour surveiller la santé de la future maman et de son bébé, que ce soit en cabinet ou à domicile.
Le travail de l’accouchement
Bien des gens croient, à tort, que l’accouchement relève des seules compétences du gynécologue-obstétricien. Or, c’est la sage-femme qui s’occupe de cette phase de la maternité, qu’elle réalise d’ailleurs de façon autonome ou en tandem avec un médecin. Anticipant le moindre trouble chez la future maman, la sage-femme surveille le travail d’accouchement et la délivrance du placenta. Mais encore une fois, si la situation risque de tourner mal (hémorragie ou trouble cardiaque chez la maman), la professionnelle devrait en référer à un médecin. Après l’accouchement, elle réalise les premiers soins du bébé tout en s’assurant de l’état de santé de la mère.
La sage-femme en milieu hospitalier
Dans les centres hospitaliers, on dénombre pas moins de 4 000 naissances annuelles, dont l’essentiel du travail incombe aux sages-femmes. En tant que professionnelles hospitalières, elles n’ont donc pas beaucoup de temps à accorder à chaque maman ni à chaque bébé. Elles arrivent tout juste à répondre aux interrogations des mamans sur la suite de couche et sur l’état de santé de bébé. Mais sachant que l’essentiel du travail est achevé, la sage-femme n’aura plus qu’à surveiller la santé de la mère, donner des conseils sur l’allaitement et les soins du nouveau-né.
Quid des compétences ?
Le champ d’intervention de la sage-femme est tout simplement énorme ! Outre l’accompagnement pendant l’accouchement et le suivi de la santé du bébé, la spécialiste devra aussi puiser dans ses compétences la meilleure façon de réaliser une échographie et une anesthésie locale (ou générale, sous la supervision d’un anesthésiste). En revanche, elle n’est pas habilitée à pratiquer une intervention nécessitant l’utilisation d’un instrument.
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