Les rides d’expression sont dues à la contraction de certains muscles. Les injections de toxine botulique permettent de diminuer ces méfaits du temps et de rendre toute sa beauté à votre visage.
L’injection de toxine botulique
Dans un premier temps, ce type d’injection a été utilisé par des neurologues pour lutter contre une hypertonie musculaire ou une contraction des muscles anormale. Depuis 1990, son effet relaxant a été reconnu et cette molécule est utilisée dans le cadre d’injections esthétiques pour redonner de l’éclat à un visage trop marqué par des rides d’expression. Les injections sont parfaitement indolores, car elles sont réalisées avec des aiguilles ultra-fines. Les séances sont de courte durée et ne nécessitent pas d’anesthésie.
Ce produit est injecté en faible dose et vous pourrez constater son effet dès le troisième jour avec un résultat optimal au bout de 7 à 15 jours. Il est temporaire puisqu’il ne persiste que pendant quelques mois (généralement 5 ou 6). Vous devrez donc renouveler les injections régulièrement. Cependant, on note qu’au fur et à mesure des séances, l’effet relaxant perdure plus longtemps, ce qui vous permettra de les espacer au cours du temps.
Il existe deux cas de contre-indications : la grossesse et certaines maladies neuromusculaires dégénératives.
Les risques suite à l’injection de toxine botulique
Pratiquées dans de bonnes conditions par un professionnel de la chirurgie esthétique, ces injections sont sans danger pour votre santé. On dénombre quelques rares effets secondaires mineurs qui peuvent être ressentis par certains patients. Ainsi dix pour cent d’entre eux ressentent des maux de tête qui ne sont pas dus au produit lui-même, mais à l’injection d’un liquide dans le front. Ces céphalées s’estompent spontanément ou sous l’effet d’un léger antalgique comme le paracétamol. On peut également citer le risque d’un affaissement temporaire de la paupière.
Comme pour tout traitement médical, l’Agence européenne du médicament a établi la liste des effets indésirables plus graves, mais très rares qui doivent être portés à votre connaissance. Parmi ceux-ci, elle cite une faiblesse musculaire excessive due à la diffusion du produit à distance du point d’injection, une difficulté à avaler (dysphagie) ou une pneumopathie d’inhalation. Ces deux dernières pathologies peuvent être fatales chez des patients présentant un syndrome de fatigue chronique significatif. Elles nécessitent alors une prise en charge médicale rapide.
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