Reconnaissance d'un handicap : que se passe-t-il après le diagnostic ?
Reconnaître un handicap peut améliorer les conditions de vie d’une personne, particulièrement grâce à des soins inclusifs. Certaines associations s’engagent à soutenir toutes les personnes handicapées requérant des attentions distinctives. Pour se positionner dans notre institution et bénéficier d’un accueil, il est essentiel d’obtenir cette reconnaissance.
Alors, qu’est-ce qu’un handicap reconnu ?
Les problèmes de santé et le handicap peuvent limiter l’accès à l’emploi. La législation a tenté de remédier à ce problème en créant des obligations pour les entreprises.
L’importance d’avoir une reconnaissance d’handicap
La vulnérabilité corporelle ou psychique n’assure pas toujours la reconnaissance du handicap. Pour obtenir cette reconnaissance, vous devez répondre à une liste de critères précis fixés par la Commission du droit et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) des Maisons d’accueil pour personnes handicapées (MDPH) de votre région.
Reconnaître une infirmité peut améliorer les conditions de vie d’une personne. En effet, par exemple, vous pouvez l’obtenir en demandant une allocation adulte handicapé. En cas d’acceptation, la MDPH certifie que votre handicap est reconnu et que vous avez droit à des ressources financières à titre de compensation.
Vous pouvez aussi l’obtenir en demandant la Certification Qualité Travailleurs Handicapés (RQTH). Ce statut permet, entre autres, un espace de travail adapté, et dans certains cas, une aide à la formation et/ou une réduction du temps de travail peut également être obtenue.
La MDPH reconnait le handicap avec un barème spécifique
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50 % : cela signifie que la personne présente des troubles importants pouvant gêner la vie sociale de l’individu. Néanmoins, l’autonomie n’est pas impactée par le handicap (actes élémentaires de la vie quotidienne).
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80 % : cela veut dire que le trouble de la personne est sévèrement grave pour avoir des impacts significatifs sur la vie quotidienne avec une atteinte à l’autonomie personnelle.
Pour en savoir davantage sur la reconnaissance d'un handicap, n’hésitez pas à demander de l’aide auprès des autorités publiques (communes, département, région).
Les différents types de handicaps
Vous pouvez rencontrer de nombreuses formes de handicaps reconnues dans votre vie professionnelle. Voici quelques exemples de handicaps courants que vous pouvez rencontrer :
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déficience visuelle
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surdité ou malentendants
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troubles de la santé mentale
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déficience intellectuelle
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lésion cérébrale acquise
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trouble du spectre autistique
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handicap physique.
Si le handicap de votre collaborateur n’est pas clair pour vous, demandez-lui comment il affecte son travail et s’il a besoin d’adaptations pour pouvoir travailler au mieux de ses capacités.
Le handicap physique a pour caractéristique commune d’affecter un aspect du fonctionnement physique d’une personne, généralement sa mobilité, sa dextérité ou son endurance. Les personnes souffrant d’un handicap physique sont généralement des experts de leurs propres besoins et comprennent l’impact de leur handicap.
Il existe de nombreux types de handicaps et une grande variété de situations vécues par les personnes. Le handicap peut être permanent ou temporaire. Il peut exister dès la naissance ou être acquis plus tard dans la vie. Les personnes souffrant du même handicap ont autant de chances que les autres d’avoir des capacités différentes.
La législation de la France reconnaît aujourd’hui quatre grandes catégories de handicap : le handicap moteur, psychique, cognitif et sensoriel.
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