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Prévention

Aperçu sur les moyens de prévention contre la mammite

La mammite reste jusqu’à ce jour l’une des maladies infectieuses les plus redoutées par les éleveurs. Cette infection bactérienne n’affecte pas uniquement la santé des vaches laitières, elle altère aussi la qualité du lait. Les producteurs usent de différents moyens de prévention pour préserver leurs revenus. Toutefois, tout repose sur les méthodes de diagnostic employées.

La mammite : un fléau au sein des exploitations laitières

La mammite correspond à une infection d’un ou de plusieurs quartiers de la mamelle d’une vache. Elle se manifeste lorsque des bactéries atteignent les glandes lactifères. Ainsi, la traite devient douloureuse pour les bêtes. À cause d’une forte concentration de cellules somatiques et de micro-organismes, le lait change de consistance. Il peut présenter des grumeaux et dégager une odeur assez particulière. Dans ce contexte, la production sera impropre à la consommation. Ce qui engendre des pertes conséquentes pour l’éleveur. Cette maladie infectieuse présente également un risque de contagion assez élevé. Après avoir identifié les animaux contaminés, il faut les isoler le plus rapidement possible. Toutefois, les mammites subcliniques ne manifestent aucun signe apparent. Voilà pourquoi il est crucial de s’armer d’une méthode de diagnostic infaillible.

Pendant longtemps, les producteurs se fiaient uniquement au comptage de cellules somatiques. En effet, le nombre de globules blancs présents dans le lait augmente quand une infection survient. Aujourd’hui, il a été prouvé qu’une réponse immunitaire ne s’accompagne pas toujours d’une hausse de la concentration des leucocytes. Les résultats de récentes recherches consacrent l’amyloïde-A (MAA) en tant que biomarqueur fiable pour les cas de mammites. Cette protéine de phase aigüe est sécrétée par les tissus épithéliaux dès que des bactéries traversent le canal du trayon. Des laboratoires spécialisés ont donc développé un nouveau test de mammite grâce à cette trouvaille.

De meilleures méthodes de diagnostic pour améliorer la qualité du lait

Surveiller la santé de son troupeau pour prévenir la mammite n’est pas une mince affaire. Les producteurs laitiers craignent notamment que l’infection se manifeste pendant la période de tarissement. Pendant cette durée, les risques sont plus élevés puisque la vache ne produit plus de lait et il est donc impossible de remarquer un quelconque changement. Pour s’affranchir des dépenses liées à un éventuel traitement, les éleveurs recourent systématiquement aux antibiotiques intramammaires. Bien que cette méthode soit efficace en principe, elle n’est pas sans conséquence. Cette stratégie préventive nuit à la qualité du produit et certaines bactéries peuvent développer une résistance aux médicaments couramment prescrits.

Pour prévenir tout cela, le test d’amyloïde reste la meilleure alternative. D’ailleurs, cette méthode est simple à mettre en œuvre. Il faudra simplement déposer quelques gouttes de lait sur une microplaque. Un changement de couleur indiquera que la vache concernée est bien atteinte d’une infection. Aujourd’hui, les techniques visant à révéler les biomarqueurs dans le lait séduisent de plus en plus d’éleveurs. Cette solution de diagnostic de la mammite livre des résultats instantanément. Ainsi, les responsables pourront suivre un plan de traitement adapté. La découverte de l’amyloïde contribue aussi à limiter l’usage des antibiotiques intramammaires. Effectivement, les éleveurs seront en mesure de diagnostiquer les mammites asymptomatiques avant la période de tarissement.

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