La question de l’impuissance sexuelle est plus que jamais d’actualité dans notre société. Si on peut avoir l’impression du contraire, c’est parce que les hommes n’aiment pas vraiment en parler. Ce n’est pas un sujet facile à évoquer, même en face d’un médecin. Plusieurs s’en remettent à des produits aux origines douteuses vendus ici et là sur des sites internet et qui peuvent compliquer davantage la situation, voire nuire à la santé.
Selon une étude récente, 39 % des hommes entre 25 et 40 ans auraient des problèmes d’érection. Au-delà de 40 ans, les dysfonctions érectiles sont normalement plus fréquentes. Il peut s’agir d’une panne passagère ou d’une pathologie. Dans l’un ou l’autre des cas, les causes sont multiples, de même que les moyens d’en guérir.
Dans cet article, nous faisons le point sur la question et vous suggérons certaines options sûres pour définitivement vaincre l’impuissance sexuelle.
Qu’est-ce que l’impuissance sexuelle
Plusieurs confondent panne sexuelle et impuissance sexuelle. Encore appelée dysfonctionnement érectile, l’impuissance masculine peut être définie comme « l’incapacité persistante » d’obtenir ou maintenir une érection suffisante pour une performance sexuelle satisfaisante.
De cette définition basique ressort donc deux aspects fondamentaux : l’inaptitude à atteindre une érection suffisante et la notion de récurrence. En d’autres termes, vous ne souffrez pas d’impuissance sexuelle parce qu’il vous est arrivé une fois d’éprouver une faiblesse sexuelle. Il faut que l’incapacité à avoir ou à maintenir une bonne érection en vue de l’acte sexuel s’étende au minimum sur trois mois et implique une souffrance émotionnelle ou psychologique.
En effet, divers facteurs environnementaux, psychologiques et même d’origine médicamenteuse peuvent dans certaines conditions altérer vos performances sexuelles. Il s’agit dans ces cas de dysfonctionnements ponctuels qui disparaissent au bout de quelques jours. Dans le cas de l’impuissance sexuelle, il s’agit plutôt d’une incapacité persistante ou répétée.
Différents types d’impuissance sexuelle
Les scientifiques énumèrent trois grandes catégories de dysfonctionnements érectiles notamment : la dysfonction érectile primaire, la dysfonction érectile secondaire et celle situationnelle, sélective ou permanente.
La dysfonction érectile primaire renvoie à un mal qui existe depuis toujours. Vous souffrez de dysfonction érectile primaire si vous n’avez jamais eu d’érection de qualité suffisante pour accomplir une pénétration, sans avoir recours à des produits stimulants, comme ceux qu’on peut trouver sur methode-gds.com. Il peut être question selon le cas d’érection brève ou d’absence totale d’érection.
Pour ce qui concerne la dysfonction érectile secondaire, elle renvoie à une situation présente. Vous n’y arrivez simplement plus, comme par le passé. Alors que vous avez déjà connu dans le temps des relations sexuelles satisfaisantes, vous vous trouvez actuellement incapable de le faire. Plus précisément, vous souffrez de dysfonction érectile secondaire si vous n’arrivez plus dans 75 % des cas, à réussir la pénétration jusqu’à parvenir à l’éjaculation. Elle peut survenir simplement après une longue période sans activité coïtale ou être provoquée par d’autres facteurs.
Par ailleurs, on parle de dysfonction érectile situationnelle ou circonstancielle lorsqu’elle ne survient que dans un contexte particulier. En pratique, vous n’avez d’érection adéquate ou ne souffrez d’incapacité érectile que dans un contexte ou une situation bien précise. Le contexte peut évidemment varier d’une personne à une autre, mais le principe demeure le même.
La dysfonction érectile sélective est quant à elle diagnostiquée lorsque vous y arrivez bien avec un tel partenaire et pas avec un autre, et on parle de dysfonction érectile permanence lorsque votre incapacité persiste, peu importe les circonstances et les partenaires.
Les causes de dysfonctions érectiles
Diverses causes peuvent être à l’origine d’une dysfonction érectile. On note à cet effet les causes d’origine psychogène, organique ou mixte. Pour mieux comprendre les différentes causes, il est important de s’attarder un instant sur le mécanisme même de l’érection.
Notons que l’érection du pénis s’opère à la suite d’un phénomène neuro-vasculaire. Il est question en réalité d’un mécanisme lié au remplissage du corps spongieux et des corps caverneux du pénis. Le système nerveux et hormonal contrôle ce mécanisme, de sorte à assurer l’équilibre du flux sanguin entre l’intérieur et l’extérieur du pénis.
Parlant des causes psychogènes de dysfonctions érectiles, nous pouvons noter l’ignorance de la sexualité, l’anxiété de la performance, l’angoisse personnelle, ainsi que les facteurs de personnalité. Peuvent s’ajouter à ces causes individuelles le syndrome dépressif, les phobies, les peurs, le milieu familial et l’enfance, etc. En réalité, tout ce qui est de nature à perturber les voies neurologiques peut entraver l’érection.
Par exemple, lorsque la personne associe sa virilité ainsi que sa valeur à ses performances sexuelles, il peut tellement se mettre la pression pour au final bloquer l’érection. Aussi, une image déformée de la sexualité en raison de violence ou d’abus subis peut empêcher de jouir convenablement de l’acte sexuel. Au même titre, lorsqu’il y a un conflit entre conjoints ou des soupçons d’infidélité, etc. tout cela participe à instaurer une ambiance favorable aux dysfonctions érectiles.
En outre, les causes organiques peuvent être d’origine vasculaire, neurologique, hormonale ou du fait de prises médicamenteuses. Il est à souligner au rang des causes vasculaires l’athérome, ainsi que les principaux facteurs de risques que sont : l’hypertension artérielle, le diabète, le tabac, les dyslipidémies, etc.
Pour ce qui est des causes neurologiques, la sclérose en plaques, le traumatisme médullaire, ainsi que l’accident vasculaire central sont généralement évoqués. On note aussi comme cause neurologique probable, la neuropathie éthylique ou diabétique, la chirurgie urologique, ainsi que l’atteinte des nerfs dès suite de prostatectomie.
S’agissant des causes hormonales, elles renvoient généralement à l’hypoandrogénie. Enfin, il faut retenir que plusieurs médicaments sont impliqués dans la survenue de dysfonctionnements érectiles. N’hésitez pas à consulter votre médecin pour vous assurer que vos troubles érectiles ne sont pas dus à votre traitement.
Quel traitement pour l’impuissance sexuelle ?
On a généralement pour réflexe de prendre du viagra et autres molécules d’usage. Seul problème, ces traitements ne sont pas indiqués pour tous les types de dysfonctions érectiles. Comme mentionné ci-dessus, les causes de troubles érectiles sont multiples et diversifiées. Ainsi pour chaque cas convient un traitement spécifique, de sorte que prendre un traitement inadapté peut produire l’effet inverse à celui escompté.
Par ailleurs, en matière de médicaments pour lutter contre l’impuissance sexuelle masculine, plusieurs molécules falsifiées sont aujourd’hui vendues sur internet, à la portée de tous. Il peut être dangereux de s’en procurer, sauf à des adresses fiables comme sfnep.org. À défaut, il est fortement recommandé de ne s’approvisionner que sur ordonnance et auprès d’une Pharmacie d’officine française.
En effet, pour efficacement surmonter vos troubles érectiles, il faut une réponse adaptée à des causes spécifiques. Tout bon traitement part donc d’un bon diagnostic. Le médecin devra donc confirmer que vous souffrez effectivement de dysfonction érectile et le cas échéant, apprécier le niveau de gravité. Il faudra ensuite en déterminer la cause (psychogène ou organique), les facteurs de risques et même la forme physique du patient. Des examens cliniques approfondis permettront alors de déterminer le traitement le plus adapté vous offrant toutes les garanties de retour à une vie sexuelle satisfaisante.
Il est généralement préconisé d’associer la pharmacothérapie à une thérapie psycho-sociale pour un maximum d’efficacité. Lorsque des facteurs psychologiques et émotionnels contribuent à la dysfonction érectile, il peut en effet être insuffisant de se limiter aux prises médicamenteuses. Il faut à cet effet et selon la gravité, un traitement psycho-sexuel pouvant aider à une meilleure appréhension des relations sexuelles, libérer de l’anxiété de la performance, favoriser la communication entre les conjoints, etc.
Vous trouverez aussi sur vitashine-d3.com des produits naturels qui peuvent venir en soutien à votre démarche et vous permettre de vivre sereinement cette période cruciale. La combinaison de toutes ces options, bien sûr sur supervision médicale, devrait vous permettre de dire adieu aux dysfonctions érectiles.
Donnez-vous toutes les chances de guérir
Plusieurs expérimentent de multiples désillusions en matière de traitement de dysfonctions érectiles. Entre rechutes au bout d’un certain temps et maintien pur et simple de la situation, il y a de quoi redouter que le traitement ne fonctionne pas.
Comme vu plus haut, la dysfonction érectile est un problème très particulier qui implique parfois une diversité de facteurs et de causes. Le traitement en conséquence peut s’étendre dans la durée, même si une nette amélioration serait déjà remarquable dès les premières semaines. Il ne s’agit pas comme certains pourraient le penser d’un problème mécanique à résoudre du jour au lendemain en tapant où il faut. C’est pourquoi il vous faut prioritairement de la patience et surtout le soutien de votre partenaire.
S’il est conseillé de consulter d’abord seul pour pouvoir plus librement s’ouvrir au médecin sur vos pannes sexuelles, la présence bienveillante de votre partenaire et son soutien seront déterminants pour un rétablissement rapide.
Il est notamment important de pouvoir corriger votre vision de la sexualité, pour passer d’une sexualité génitale (minimum d’implication émotionnelle) à une sexualité relationnelle. Ici, l’excitation et le plaisir sexuel se construisent sur un échange et une communication avec la partenaire non dénués de risques émotionnels.
De même, l’anxiété de la performance doit disparaître, car préjudiciable à l’érection. Si vous êtes plus focalisé sur votre performance sexuelle que sur le rapport fusionnel avec votre partenaire, vous pouvez passer à côté de l’essentiel. La sexualité étant avant tout une question relationnelle.
Sommaire